Tagged Christophe | Stolowicki

Thierry Froger : Sauve qui peut (la révolution)

  par Christophe Stolowicki De travelling à plan rapproché articulés deux récits à deux siècles d’intervalle que ponctuent des pistes de scénario en fac-similé de frappe machine ; prise à bras l’accord la mémoire d’une ascendance qui excède les psychanalytiques trois ou quatre générations ; étale à crues brusques évidant le regard (« chaque pensée devrait ressembler au …

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Piero Salzarulo : Somniloquie

  par Christophe Stolowicki Réputée par Shakespeare (dans Macbeth, Othello) trahir l’homicide ou l’adultère – au psychologue expérimental qui réveille en flagrant débit le dormeur loquace la somniloquie s’avère sans rapport décelable avec le songe interrompu ni clairement liée à l’une ou l’autre, REM ou NREM, phase du sommeil ; « les mots prononcés ne sont pas …

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Béatrice Libert : L’aura du blanc

  par Christophe Stolowicki Dépouillée, ponctuée des seuls blancs de ses laisses et des encres de Motoko Tachikawa – de politesse exquise hésitantes pastilles tachistes, auréoles arachnéennes qui se suspendent – une poésie incisive douce entaille par touches matutinales, sans l’effet de manche d’un rejet ni d’un enjambement, vers à vers le mors saisit le …

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Cees Nooteboom : J’avais bien mille vies et je n’en ai pris qu’une / Le visage de l’œil

  par Christophe Stolowicki 272 + 352 = 624 pages, peu de blanches, de proses (J’avais bien mille vies…) et de poèmes (Le visage de l’œil), en deux recueils de « l’un des plus grands écrivains européens contemporains [qui] a reçu les plus hautes distinctions littéraires aux Pays-Bas, en Allemagne, en Autriche et en Espagne […] …

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Guillaume Decourt : Les heures grecques

  par Christophe Stolowicki Une gourmandise de la rime, acrobatiquement sans filet contemporaine, richissime de phonèmes en reflux de s’enducailler dans une langue rechignée de millénaires, de baragouiner un grec moderne dans une Grèce de tavernes plutôt que d’acropoles ; mariant la brusquerie lumineuse d’Apollinaire et l’insolence de Houellebecq ; accordant « grief » et « relief » qui en diérèse, …

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Olivier Domerg : Le temps fait rage

  par Christophe Stolowicki Au cœur de roche d’un convulsif, familier, crissant de sabres, bruissant d’oiseaux, bientôt minéral paysage méditerranéen d’arrière-garde célébré par son peintre. Au « pied du mur » d’une montagne insatiablement habitée par l’écriture. Quand, « pour toute poétique & pour toute morale », pour solde de toute gratuité, à l’instar de Char en partance pour …

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