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David Christoffel : Consolante électorale

  par Christophe Stolowicki Par bribes d’un disparate vitrifiant l’oxymore, une consolante plutôt déferlante d’énièmes rugissants improbablement électorale, tel un Argus du cannibalisme ¹ ou d’isthme en isthme une pétarade de Littéralicismes ². Philosophie rongée à l’os, putréfiée la controverse, dans une mêlée de registres et de modes narratifs Dada bientôt centenaire se réincarne en un radiophoniste …

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Jean-François Bory : Un hiver près des ptyx

  par Christophe Stolowicki Salubre politesse de la gaîté, d’un stoïcien de l’épicurisme. En vers alternativement de lettres swinguantes et de cursives neutres que l’on dévale de marche en marche à rejets crochetés, décrochage aimanté de report en report – lettres chatoyantes comme le noir et blanc – testamentaire heureux un imprononçable ptyx, un hapax¹ …

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Antoine Simon : Des finitions

  par Christophe Stolowicki Délassant des poétiques à l’estomac – une pétarade de brèves, délités aphorismes, dérobades en abyme ensemençant l’abîme, forcées, irréfutables, cultivées en diable, indifférenciées bon enfant ; pirouettes fertiles, trouvailles au défaut de l’armure de l’être, au biaisé du blason ; pépites de vermeil (« la poésie, c’est un grumeau du temps », « c’est l’état …

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Siegfried Plümper-Hüttenbrink : In absentia

  par Christophe Stolowicki Autoportrait du photographe en cogito – l’histoire de la philosophie culmine en Wittgenstein. Retourné l’objectif de doigts experts d’« ophtalmologue », l’intériorité en mire, ah que le temps est grand, que le monde est petit dans un bain révélateur. Silhouette de dos du photographe en négatif, son Soi géant au lever de rideau …

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Lignes de vie. 18 écrivains disent leur rapport à la poésie

  par Christophe Stolowicki Comment peut-on faire coexister sous un même volume Frédéric Tristan happant le souffle, nous narguant dans sa jeunesse sous le pseudonyme de Danielle Sarréra¹ et tourné romancier de Nouvelle Fiction, Rimbaud qui aurait réussi dans la vie ; Jean-Claude Bologne, lecteur viscéral aux ailerons rétractés² ; Amina Saïd, rhapsode de son entre-deux langues, …

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Daniel Fano : La Contrepartie

  par Christophe Stolowicki Quand le poète mène l’enquête, commande la dérive. Que cet « idiot utile », tireur d’élite transversale de « frères de sang d’encre », sur la « culture bourgeoise » personnifiée de misogynie recuite par quelque « péronnelle peroxydée » – dégainant le Beretta fait feu, long feu fracassant tout « devoir de mémoire ». Une mémoire honnie court derrière le …

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Amelia Rosselli : Le chinois à Rome

  par Christophe Stolowicki De solécisme en solipsisme superlativement littéraire de compressage, de décollement. De trois langues¹ en une, ici le français, trébuchant de grand écart, d’un soc lourd tracé son sillon rejetant des pelletées de parenthèses comme d’arrêts sur traduction, à redites de disque rayé martelant son rif. À rafales de « la brève mitragliatrice » …

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Alice Notley : Le baiser de la négativité

  par Christophe Stolowicki L’œil était dans le creux de l’oreille d’un post-cubiste en cercle bras blond de cinq doigts délicatement s’enchâssant, et regardait son assassin¹. « On a tiré sur une poète » – dans notre province de Gaule transatlantique personne ne gâcherait une balle. Paranoïaque critique assassinée cinquante fois, autant que de vies, une abstractrice …

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Pierre Parlant : Ciel déposé / Exposer l’inobservable

  par Christophe Stolowicki Un peintre, un photographe. Quand de revers en avers voir lie, noue la pensée en l’abyme d’un truchement. Voir le benjoin, l’encens, la myrrhe. Voir, selon les catégories de la raison onirique, d’un cénotaphe se meubler le vide à la feuille d’or. Voir, entendre d’un « battement » d’ailes d’ange ainsi que de …

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Françoise Favretto : L’arrachoir 2

  par Christophe Stolowicki Un précédent train¹ de brefs récits, nouvelles, décollait quelques humeurs abruptes des jours ordinaires. Serrée, desquamant à vif le moi ajouré à plusieurs narrateurs en embuscade, soutenant notre attention aux petits coups de pinceau agiles d’une équipe de peintres venue « ravaler [de] couleurs bien flash […] chaque objet, babiole, bibelot, […] …

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