par Marie-Florence Ehret Dix centimètres sur huit, c’est la taille de ce minuscule livret à la couverture vert gazon et papier chiffon gris. Imprimé en 110 exemplaires « dans l’encre caméra ». En petits caractères un peu pâteux, c’est un objet délicat et précieux que l’on tient entre ses doigts. Des quantités de prénoms féminins habitent …
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Max Alhau : En bref et au jour le jour
par Marie-Florence Ehret Un livre mince de la taille d’une enveloppe comme tous les livres de la collection « La Porte ». Des questions qui interrogent le monde, le temps, la mémoire, et ces choses qui font le monde, les arbres, les paysages, les pierres, les branches mortes. Passé et avenir nous entourent, nous encadrent, et …
Bernard Noël : La Comédie intime
par Marie-Florence Ehret Ce quatrième tome des œuvres déjà publiées de Bernard Noël regroupe Les Premiers mots, Le Syndrome de Gramsci, La Maladie de la chair, La Langue d’Anna, La Maladie du sens, Le Mal de l’espèce, Les Têtes d’iljetu, Le Mal de l’intime, et enfin Monologue du nous. Cette première personne du pluriel …
Jacques Darras : Blaise Pascal et moi dans la voie lactée
par Marie-Florence Ehret Sans rien connaître des « divagations rêveuses » de Philippe de Beaumanoir du XIIIe siècle, on découvre et se délecte de ces « oiseuses » nomades qui parcourent les chemins et les jours sur des rythmes variés martelés comme des évidences. Longue période ou dégringolade saccadée, chaque texte a son propre pas – de danse. …
Daniel Canty : La Maladie de la réalité
par Marie-Florence Ehret Le titre pourrait faire penser à la maladie de la mort de Marguerite Duras, ou à la maladie de la chair de Bernard Noël mais en réalité ni l’un ni l’autre n’éclairent cet objet incongru. D’abord une longue liste de personnages : DRAMATIS PERSONÆ. Puis commence l’action DEMANDER LA LUNE : Préambule stérapeuthique. …
Brice Matthieussent : Luxuosa
par Marie-Florence Ehret Une fable, sans vers ni rimes, où la grue cendrée – héroïne de l’histoire – porte Persol (des lunettes de soleil – de marque je suppose ? – pour ceux qui comme moi ne le savaient pas) sac Tati en bandoulière, chapeau de paille et Converse. Elle fume des Pelican et prend …
Sanda Voïca : Exils de mon exil
par Marie-Florence Ehret Peut-on dire que c’est de l’« inexactitude foncière » que parlent ces poèmes ? Inexactitude de la poésie, des mots, de l’exil, de la vie ? Ou de l’impossible séparation du dehors et du dedans ? De « la lame fine, lisse désir, couchée dans les eaux denses, noires du non-écrit » ? Une poésie qui pose la contradiction : …
Dominique Fabre : Je t’emmènerai danser chez Lavorel
par Marie-Florence Ehret Le parfum des poèmes de Dominique Fabre est le même que celui de ses romans. Celui d’un cerisier qui aurait poussé au milieu d’un quai à la gare Saint Lazare... Un poème se termine par Quelque chose de très grave va se passer
Constantin Kaïteris : Trois jardins capitaux
par Marie-Florence Ehret Rien de capital n’apparaîtra dans les trois poèmes de ce recueil. Elégie maîtrisée aux Buttes-Chaumont, Non lieu au Sacré-Cœur. Une année au Luxembourg. Rien que d’attendu, d’habituel à propos de ces trois espaces parisiens inégalement plantés que l’auteur décore de ses souvenirs j’étais toujours Peau-Rouge de la vie des dimanches luttant …
Steve Savage : Nathalie
par Marie-Florence Ehret Bon j’avoue, je n’ai pas réussi à lire tout ce que Nathalie était, est, sera et serait, en quatre chapitres... Toutes ces phrases dont « Nathalie » est le sujet sont-elles réellement extraites de Google comme le prétend le quatrième de couverture ? Peut-être. Impossible cependant de m’intéresser à cette longue et fastidieuse énumération. …