par Matthieu Contou Dans Quelques regards, leur seconde collaboration1 et la centième publication des éditions La Dragonne, Bernard Noël et Jean-Michel Marchetti proposent une série de trente-neuf diptyques. Sur la page de gauche, un texte de Bernard Noël ; sur la page de droite, une toile de Jean-Michel Marchetti. De là, le sous-titre faussement descriptif …
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Bernard Noël : La Comédie intime
par Jean-Luc Bayard Un livre parfois énonce une limite, de l’autre côté de laquelle il provoque ce qui vient. Ce faisant, il décide de la suite. Ainsi Le Syndrome de Gramsci (1994), qui, sur l’incident banal d’un trou de mémoire, de la perte d’un nom « depuis toujours fraternel », choisit, plutôt que de résoudre, d’amplifier, …
Bernard Noël : Le cerveau disponible
par Sébastien Goffinet Cet opuscule, bref essai, n’est pas un livre de poésie ; mais il est le fruit de la réflexion de quelqu’un – Bernard Noël – qui est aussi poète, dimension qui n’est pas indifférente à la pensée développée dans ce titre. En effet, si les discours stigmatisant, incriminant la télévision sont légion, …
Bernard Noël : La Comédie intime
par Marie-Florence Ehret Ce quatrième tome des œuvres déjà publiées de Bernard Noël regroupe Les Premiers mots, Le Syndrome de Gramsci, La Maladie de la chair, La Langue d’Anna, La Maladie du sens, Le Mal de l’espèce, Les Têtes d’iljetu, Le Mal de l’intime, et enfin Monologue du nous. Cette première personne du pluriel …
Bernard Noël : Le roman d’Adam et Ève
par Françoise de Laroque Miroir noir1 Alors que, d’ordinaire, la fiction romanesque produit l’illusion du réel, Le roman d’Adam et Ève, fondé sur le constat que nous n’avons en guise de réel que des images, démonte les illusions. Narrateur (le je du récit) et personnages cultivent, chacun selon son mode d’expression – langue, théâtre, …
Bernard Noël : Monologue du nous
par Françoise de Laroque Nous, pronom pluriel Nous est le pronom pluriel qui a la plus grande capacité d’accueil puisqu’il est seul à comprendre le locuteur et qu’il peut rassembler l’humanité entière, mais il est aussi le plus fragile. Prononcé, même si plusieurs voix le chantent à l’unisson, par un je, comment être sûr …