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Gérard Titus-Carmel : & Lointains

  par Monique Petillon Comme Ressac (Obsidiane 2011), & Lointains est un recueil empreint d’un sombre lyrisme, inspiré par l’immensité maritime : « – ô inscrutable rêverie de l’océan, les gouffres frais ouverts au flanc des mots, aux vapeurs et aux fumées ! » Un paysage grandiose, une présence solitaire sur la grève, contemplant l’horizon, « lieu inhabitable & sans mesure ». …

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Patrice Delbourg : Solitudes en terrasse

  par Alexandre Ponsart Ces « deux cent vingt-sept portraits littéraires » qui « constituent un panorama affectueux et oblique de la littérature » sont rassemblés en neuf chapitres dont les titres sont des clins d’œil aux alcools que l’on peut boire aux terrasses d’un café. Tout commence autour d’un Plan Quinquina dont on notera la double signification. Certes, …

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BoXoN

  par Florence Andoka Des cadres joliment agencés, une lampe au-dessus d’une armoire sombre, un canapé et quelques coussins : un intérieur ordinaire avec, comme un cheveu sur la soupe, un ballon en forme de cheval de manège, flottant au milieu de nulle part. Ça fait presque vingt ans que c’est le boxon… ou plus, tout …

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Emmanuel Merle : Nord, seul point cardinal

  par Nathalie Brillant Trois points cardinaux d’Emmanuel Merle Trois livrets chaudement habillés, trois haltes en deux fois trois années. Emmanuel Merle fait partie des habitués de pré#carré, de ces auteurs dont on savoure la fidélité généreuse jusqu’à la fabrication des couvertures peintes du volume de 2016. Où poser l’oreille entre Boston et Cap Nord ? …

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Yve Bressande : Blablabla & de temps en temps un poème / Urgence poésie debout

  par Jean-Pierre Bobillot Yve Bressande, également connu (comme le coup d’blanc) sous le non-nom d’Yve Lugdu et sur toutes les scènes rhône-alpines1, et même ailleurs, manie le calembour (fût-il futile, ou lourd) comme pas un (voire comme un pas-de-deux) : ce qui ne l’a jamais empêché, bien au contraire ! de dire ce qu’il a sur le …

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Aurore Claverie : Sur la nuit béante

  par Mathilde Azzopardi Dans cette « lettre de Tanger », Aurore Claverie révèle l’image apocalyptique d’une cité aux splendeurs tout juste éteintes où, dans le souvenir des nuits de plaisir et de jeu, les yeux s’ouvrent sur des visions de cauchemar : fureur destructrice et incendiaire des hommes en djellabas, danses macabres des femmes dans les charniers. Un …

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