par Jean Jacques Bretou Il semblerait que le pragmatisme soit à la mode. Si cela pouvait convaincre le public de se pencher sur le travail de John Dewey, l’un de ses plus éminents représentants, ce ne serait pas chose vaine. En effet, à travers ses œuvres pour la plupart rééditées dernièrement, on pourrait apprécier …
De : CCP #30-2
Roger Kempf : Notamment
par Hervé Laurent Le dernier1 livre de Roger Kempf regroupe des textes dont la plupart reviennent sur ses objets d’étude privilégiés : le dandysme et Baudelaire, Flaubert, Diderot, le corps romanesque2. Notamment résonne de l’actualité d’une recherche toujours en devenir, ce qui l’apparente plus à un legs qu’à un testament. Le recueil s’ouvre sur une série …
Dominique Fabre : Je t’emmènerai danser chez Lavorel
par Marie-Florence Ehret Le parfum des poèmes de Dominique Fabre est le même que celui de ses romans. Celui d’un cerisier qui aurait poussé au milieu d’un quai à la gare Saint Lazare... Un poème se termine par Quelque chose de très grave va se passer
L’imagination est un lieu où il pleut
par Grégoire Sourice L’imagination est un lieu où il pleut est construit comme un triptyque. La première partie de l’ouvrage, édité par la Galerie Jean Fournier à l’occasion d’une exposition des œuvres de Gilgian Gelzer, est un ensemble disparate de textes traitants tour à tour de la question du sujet et de l’origine des …
Jean-Pierre Chambon : Tout venant
par Thibaud Coste Devant le théâtre de la vie dans ce qu’elle a de plus anodine comme devant le spectacle du monde comme il va, rien ne semble venir et pourtant tout y fait événement. Pour Jean-Pierre Chambon, de la banalité même survient la possibilité d’une parole poétique qui s’éprouve au contact de ces …
Max Eyrolle : L’éternité (détails) / Que veux-tu que je te dise que tu ne saches déjà ?
par Katy Rémy L’éternité (détails). Trois essais de raconter une histoire juste avant. Fleurs de cerisiers dont elle mange les fruits et neige fatale ; brouillé le visage sous cette neige ou par des pleurs antédiluviens ; l’ange est déjà là. « Le brouillard pénètre maintenant dans votre cerveau ». De la vie demeurent quelques icônes, prénom, oiseau, …
Philosopher en langues. Les intraduisibles en traduction
par Létitia Mouze Ce passionnant collectif prolonge le Vocabulaire européen des philosophies. Dictionnaire des intraduisibles (2004) dont le but était de faire entendre qu’on « philosophe en langue » en proposant des articles sur des termes philosophiques européens (dans leur langue d’origine) qui exposent la richesse sémantique et conceptuelle de ces intraduisibles. Il s’agit ici de …
Lionel Ray : De ciel et d’ombre
par Christian Travaux En moi, dit le poème, est cet horizon du langage qui fait seuil, qui fait miroir. En moi l’ombre des mots où se lit le visage ancien, le fil des jours, où tout est poudre et vacillement. En moi est le silence, désormais, écrit Lionel Ray. De ciel et d’ombre, où …
James Schuyler : Il est douze heures plus tard
par Hervé Laurent Oliver Brossard a de la suite dans les idées et une maison d’édition qui joue le jeu, ce qui lui permet, après John Ashbery, Joe Brainard, Frank O’Hara et Ron Padgett, tous publiés dans la précieuse « collection américaine » qu’il dirige, de proposer une large sélection de poèmes de James Schuyler dans …
David Lapoujade : Deleuze, les mouvements aberrants
par Patrice Corbin Lorsque David Lapoujade pose comme énoncé « les mouvements aberrants » dans la philosophie de Deleuze, il ne s’assujettit pas à une exégèse figée de la philosophie deleuzienne, il interroge les compossibles et incompossibles. Le plan d’immanence chez Deleuze « n’est pas un concept pensé ni pensable, mais l’image de la pensée, l’image qu’elle se …