De : CCP #32-3

Vénus Khoury-Ghata : Les mots étaient des loups

  par Michel Ménaché La poésie de Vénus Khoury-Ghata, depuis ses premiers recueils, est peuplée de disparus chers, au premier rang desquels se détachent la figure de la mère, « analphabète bilingue » d’origine paysanne, et celle de Victor, le frère poète toxicomane, interné dans un hôpital psychiatrique sur ordre du père, militaire autoritaire et brutal. Dans …

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Pablo Neruda : Chanson de geste / Tes pieds je les touche dans l’ombre

  par Michel Ménaché C’est à bord d’un paquebot entre l’Amérique et l’Europe que Pablo Neruda achève le 12 avril 1960 sa Chanson de geste, pour saluer la révolution castriste, et aussi rendre hommage aux peuples des Caraïbes et de l’Amérique latine en lutte contre les dictatures à la solde de l’impérialisme nord-américain. Évoquant la …

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Ingeborg Bachmann : Toute personne qui tombe a des ailes

  par Isabelle Baladine Howald Ingeborg Bachmann enfin ! On attendait depuis longtemps la retraduction des poèmes d’Ingeborg Bachmann, introuvables. Voici cette anomalie totale enfin réparée par le travail très approfondi de Françoise Rétif, spécialiste de la poétesse. Bachmann est parfois célèbre pour de « mauvaises » raisons, son histoire d’amour avec Paul Celan lui a garanti une …

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Françoise Ascal : Des voix dans l’obscur / Noir-racine

  par Alain Helissen Pour Françoise Ascal, les mots constituent des éléments du corps et leurs lettres dorment quelque part dans une terminaison nerveuse ou autre endroit de l’organisme ; l’afflux de mots s’apparente à l’afflux de sang. « Mots (…) qu’attendez-vous de nous / faut-il aller vous pêcher un à un pour déchiffrer nos vies (…) …

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