par Bertrand Verdier le 26 décembre Quelque chose interminable continue En amical salut, nûment, à Thibaud Baldacci • l’électricité qui parcourt nos veines • premier contact • Dès les premières secondes • irrépressible • Je lui propose alors de conduire ma voiture, une Lancia Epsilon, parce que je • découvert le Cantique des cantiques …
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Jacques Roman : Proférations
par Claude Chambard Jacques Roman est de ces poètes rares dont chaque livre est un événement. Celui-ci est bouleversant dès son ouverture dans sa façon de ne jamais démêler le corps de l’écriture, le geste de faucher de celui d’écrire. En prétexte de « Charade », dernière partie de ce livre élégant, on trouve cette citation …
Pierre Alferi : Brefs
par Hervé Laurent Brefs, sous-titré, discours, recueille, sur une période allant de 1991 à aujourd’hui, dans un ordre qui n’est pas vraiment chronologique, des textes pour la plupart destinés à être dits en public, d’où leur (relative) brièveté. Alferi, lecteur ou spectateur, réfléchit, à partir d’œuvres singulières, sur la littérature et la poésie, mais …
Emmanuel Adely : Je paie
par Sophie Coiffier Je paie est le résultat du travail de collecte de données des achats de l’auteur depuis 10 ans. Ce projet sera poursuivi, dans le but de proposer le portrait de l’Homo œconomicus occidentalis du XXIe siècle. Si le corpus peut présenter des similitudes avec certaines expériences d’autobiographie par la périphérie, comme …
Ishikawa Takuboku : Le Jouet triste
par Pierre Hild Avec ce volume, Arfuyen pousuit la publication des œuvres de Takuboku, éditées avec parcimonie et fidélité, depuis 1979. Né en 1886, mort à 26 ans, il est un maître du tanka – 5/7/5/7/7 – forme aux 31 syllabes qui inspira Jacques Roubaud pour son Mono no aware. Le Jouet triste est …
Laura Vazquez : Oui.
par Jean-Pierre Bobillot « on finit toujours par croire qu’on a compris quelque chose / on finit toujours par croire qu’on vient de comprendre quelque chose » ou : on veut avoir compris… c’est en quelque sorte ce qui se passe à chaque page d’un livre quand on le lit, de ce livre mais peut-être de n’importe …
Pierre Drogi : Fiction : la portée non mesurée de la parole
par Christophe Stolowicki En sept essais d’explication de texte et de contexte, flèches de tout bois de cours magistral, accaparés le beurre et l’or du beurre, en prurit émulsif de sauvagine démonstratif appoint nommé ; en interpolations swinguées de guillemets, parenthèses, tirets, italiques, de séminaire en colloque de beat intempestif rajeuni l’enseignement supérieur ; en un …
Kenneth Goldsmith : Against translation
par Heike Fiedler Against translation, un manifeste en sept traductions1, huit livrets en couverture souple, 104 x 167 mm, bleu marine, rassemblés dans un coffret. Réalisation sobre, conceptuelle, à l’instar de Goldsmith, auteur aussi de Uncreative writing ou Wasting Time on the Internet. L’ère digitalisée et la globalisation bouleversent l’écriture, rendent caduque l’idée même …
Ishikawa Takuboku : Une poignée de sable
par Claude Chambard Ishikawa Takuboku est un phénomène rare. Un de ses poètes qui, dès qu’un de leurs poèmes nous tombe sous les yeux et nous secoue le cœur, l’esprit et tout le tremblement, ne nous quitte plus. On le trouvera même, personnage d’une bande dessinée : le tome II (Dans le ciel bleu) …
Frédéric Fiolof : La magie dans les villes
par Christophe Stolowicki Assez étouff[é de] malédictions le long des rivières, « des enfants ont dans les yeux toute la vieillesse du monde », des poissons [in]solubles1 courent en couverture où un paravent déplie défroisse la magie dans les villes. De brèves anecdotes de métaphysique douce amère à déguster comme le petit-lait universel, d’aporétiques apologues à …