Pierre Drogi : Fiction : la portée non mesurée de la parole

 
par Christophe Stolowicki

En sept essais d’explication de texte et de contexte, flèches de tout bois de cours magistral, accaparés le beurre et l’or du beurre, en prurit émulsif de sauvagine démonstratif appoint nommé ; en interpolations swinguées de guillemets, parenthèses, tirets, italiques, de séminaire en colloque de beat intempestif rajeuni l’enseignement supérieur ; en un éloge de l’épilepsie un talentueux contorsionniste use des mots de passe. La parole à bout portant ne portant plus dans le vacarme contemporain je me méprends sur le titre – comprends vite qu’il s’agit plutôt, nourri des lectures amébées de romanciers et de poètes complémentaires voire identiques de portée, halo, cerne, aura – de De l’autre côté du miroir ontologique d’Alice, de L’idiot et des Possédés de Dostoïevski, de Ouï dire de Michel Deguy, du Livre des morts aux momies accolé livrant ses pharaoniques secrets – d’achever d’extraire du vermeil du temps ce qui de prose à poème s’écaille se délie de langue.  




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Sept essais
Passage d’encres
« Trace(s) »
120 p., 18,00 €
couverture