par Claude Favre Rapt et rupt et rit Bruno Fern, en défiance de tout sérieux, toute complaisance, tout chromo – littérature « a’xiste pas » disait Tardieu, « a fait rin / a dit rin / » on zy va, plaisir « dynamythe » et frasques et phrases : l’alexandrin rin d’un style, animal bibelot, cause matière les poètes jouent « d’inanité sonore » …
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Juliette Mézenc : Laissez-passer
par Claude Favre & comment commencer à lire sans être touché au contact d’un ailleurs que soi par ce corps bigarré1 de textes – question de peau, de frontière, d’amour et de mort d’un être plus que proche, de sensations de glissement, de rêves & cette fiction de réalités – du document à l’observation, …
Christophe Manon : Au nord du futur
par Claude Favre Au nord du futur1 / au milieu de la nuit, le jour / cela / ainsi nommées les trois2 formes différentes dans leurs ombres – les possibles de la lucidité, d’un texte qui est expérience, pesée_un mouvement « comme si », un presque bégaiement, danse furtive et osée, en délicatesse, mais fermement. Du …
Michel Surya : Le Mort-né
par Claude Favre « Dégoût », premier mot du premier texte, lecteur, reprends salive, « Dégoût de toi », tu le sais, c’est un duel, « Dégoût de toi enfant », il sera sans merci. Mort-né, c’est d’emblée vriller chaque terme du possible. Plus que paradoxe, oxymore, c’est défiguration, par trop de liens, souffrances, ça a commencé avant ; la honte …
Christophe Fourvel : Tant de silences
par Claude Favre Ouvrant le livre comme on s’approche d’une présence absente, ou bien l’ayant doucement refermé comme la porte d’une pièce où repose un être cher, n’ayant plus d’envie que de se taire, tant de silences ce livre est beau, comment dire. L’origine du mot silence est obscure. Et chaque silence écrit ici …
Pierre Déléage : Repartir de zéro
par Claude Favre L’auteur1 en temps réel2 fait de son champ de recherche sur les inventions d’écritures un laboratoire croisant des enjeux linguistiques, sociaux, politiques. Non sans humour et provocation qui est incitation, sorte de citation, repartir de zéro3, à chaque fois Trop tard, trop tôt parce que malgré, il faut toujours. Rendre à …
Joseph Brodsky : Vingt sonnets à Marie Stuart
Par Claude Favre Selon l’antienne, traduction serait trahison1, celle de poésie En serait l’acmè ; invoquer la lettre plutôt que l’esprit risque D’oublier, que n’en avoir pas trahirait le poète en son jeu ici Qui, expulsé d’amour et de son pays, tisse, gouailleur, et bisque Et rage enjouée d’écrire, truffés de citations dvadtsat soniétof …