par Françoise de Laroque Miroir noir1 Alors que, d’ordinaire, la fiction romanesque produit l’illusion du réel, Le roman d’Adam et Ève, fondé sur le constat que nous n’avons en guise de réel que des images, démonte les illusions. Narrateur (le je du récit) et personnages cultivent, chacun selon son mode d’expression – langue, théâtre, …
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Jean Daive : Monstrueuse
par Françoise de Laroque Je dis quand même « Oui » / et je siffle Au sein d’une modernité dite négative, Jean Daive est celui qui dit oui. Non pas au monde comme il va – « il trouve atroce la vie d’après nature » – mais à cette faculté de créer anamorphoses et métamorphoses qu’il observe dans …
Roger Lewinter : façon d’être – une articulation –
par Françoise de Laroque Cher Roger Lewinter, Je suis très touchée que vous ayez pensé à m’envoyer façon d’être – une articulation – d’autant qu’il y a longtemps déjà, je me suis signalée à vous par un texte sur L’attrait des choses qui laissait de côté sa part mystique et faisait se lever ou …
Bernard Noël : Monologue du nous
par Françoise de Laroque Nous, pronom pluriel Nous est le pronom pluriel qui a la plus grande capacité d’accueil puisqu’il est seul à comprendre le locuteur et qu’il peut rassembler l’humanité entière, mais il est aussi le plus fragile. Prononcé, même si plusieurs voix le chantent à l’unisson, par un je, comment être sûr …
Philippe Clerc : Johannes, Hermann
par Françoise de Laroque Suspendre le cours du temps ? Ici, le suivre. Une suite d’instantanés : ports, plages, chambres d’hôtel. Le vers bref ne s’attarde pas, n’emporte parfois rien du précédent sinon une assonance, court de prénom en prénom, de ville en ville, de rue en rue. Temps plein, dynamique, où la contemplation ne se …