Par Agnès Baillieu Le romancier Faulkner se voulut d’abord poète. Et si l’on ne connaît pas ses poèmes – il en a composé un grand nombre, mais peu furent publiés de son vivant, et tous ne sont pas accessibles en traduction –, si l’on ignore qu’il fut un lecteur passionné de Mallarmé et traduisit …
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Henri Weil : L’Art de lire. Études sur l’ancienne poésie grecque
Par Agnès Baillieu Le « grand public » doit beaucoup à Henri Weil (1818-1909)… et à Laurent Calvié : ce volume très riche est le fruit d’une recherche impressionnante et d’un intérêt passionné pour le « Nestor de la philologie ». Il présente dans l’ordre chronologique de leur publication (de 1844 à 1908) trente-quatre …
Blaise Cendrars / Henry Poulaille : Lettres, 1925-1961
Par Agnès Baillieu Cendrars demande à Henry Poulaille, qui dirigeait le service de presse de l’éditeur Bernard Grasset, de lui faire parvenir tels ou tels de ses livres, ou de les envoyer à des amis, à des connaissances ; invite Poulaille : « Envoyez-moi un exemplaire de… et tâchez de venir me voir. » …
Ossip Mandelstam : Voronej choix + Sur Staline
Par Agnès Baillieu Le quatrain bien connu d’avril 1935 fournira un exemple utile de la réussite du traducteur. Le poème avance comme relancé par les jeux sur les sonorités : … Varoniesh / ouronish… provoronish / … vyronish… verniosh / Varoniesh blash Varoniesh voron nosh. On comprend les choix phonétiques et sémantiques d’Henri Deluy …
Joseph Roth : Poèmes des livres disparus précédé de Chez l’horloger et de Le Berceau
Par Agnès Baillieu Ce fascicule a été heureusement imprimé à l’occasion du vingtième anniversaire de la librairie Le Livre à Tours. Les trois textes ont paru dans la presse en 1931, huit ans avant la mort de Roth à Paris. Il est bien sûr l’auteur de La Marche de Radetzky et aussi (surtout ?) …
Friedrich Hölderlin : Chants de la terre natale
Par Agnès Baillieu Retour. Hölderlin commence à traduire Pindare en 1800. En 1802, après quelques mois à Bordeaux, il rentre en Allemagne. Les Chants de la terre natale datent des années 1801-1806 – leur titre n’étant pas dû à Hölderlin mais à N. von Hellingrath, grand éditeur du poète et proche de Stefan George, …