par Patrice Corbin Si c’est une femme Pour mémoire est une langue de la disparition, de la déshumanisation, une langue charnelle où se structurent les « mots-plaies », une langue de l’horreur concentrationnaire, des mots qui s’épuisent sous le diktat de la dictature militaire en Argentine. Il ne s’agit pas d’un récit, pas même d’une plainte …
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Gertrud Kolmar : Robespierre
par Patrice Corbin « … cet homme à l’activité inlassable était plutôt un homme de l’être, qui voulait moins par ce qu’il accomplissait que par ce qu’il était. » Gertrud Kolmar Chodziesner1 nous invite à l’homme, le révolutionnaire inlassable que fut Robespierre. Qui est-il ou quoi est-ce que cette inquiétante figure de l’histoire de la Révolution …
Barbara Cassin : Éloge de la traduction. Compliquer l’universel
par Patrice Corbin « Il faut de l’étranger pour traduire », ce constat ne se limite pas au simple truisme. L’étranger et sa langue, cette différence qui préoccupe, interroge, inquiète. Si nous affirmons, dans le sillage d’Umberto Eco que « la langue de l’Europe, c’est la traduction », nous nous mettons en disponibilité de voyage par la langue …