par Michéa Jacobi Le lundi 17 mars 1930 Virginia Woolf écrivait dans son journal : « La pierre de touche d’un livre (pour l’auteur), c’est de parvenir à créer un espace dans lequel vous introduisez tout naturellement ce que vous avez à dire. » David Bosc s’est glissé, pour exécuter ce plan, dans la peau d’une certaine Sonia …
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Du Fu : Poèmes de Jeunesse
par Michéa Jacobi Ne pourrais-je à mon tour franchir l’ultime sommet Et embrasser d’un seul regard la petitesse du monde se demande Du Fu, poète chinois du VIIIe siècle, dans une pièce intitulée En regardant la montagne sacrée. Ne pourrais-je rester pour toujours dans le premier enchantement de ses vers, se demande le lecteur, …
Patrick Boman : Huit Nocturnes
par Michéa Jacobi Un mataf profitant d’une escale pour saigner son riche cousin comme un poulet, un agent d’assurance imbibé de genièvre Zwarte Zwaan, un cadavre jeté à l’eau à l’heure du thé, un con poilu, l’interminable fiche du libineux commissaire Peabody, Habibollah un ancien garçon d’étage des Indes britanniques combattant aux côtés des …
Vincent Puente : Le Corps des Libraires
par Michéa Jacobi À la page 25 du savoureux guide qu’il vient de commettre pour les éditions La Bibliothèque, Vincent Puente écrit : « Dans son essai The Ennemies of Books, l’imprimeur anglais William Blades place le feu en première position, devant l’eau, le gaz, la chaleur, la poussière, l’incurie, l’ignorance, la bigoterie, les vers et …
Nathalie Quintane : Tomates
par Michéa Jacobi Tomates est un petit livre agréablement écrit par l’agréable et pensive personne dont la photographie orne la couverture. Nathalie Quintane, mêlant le quotidien, l’introspection et la politique y décrit notamment les sentiments et les réflexions qu’ont suscités en elle deux événements politiques : l’arrestation du groupe dit de Tarnac et les émeutes …
Henri Cole : Le merle, le loup suivi de Toucher
par Michéa Jacobi De la métaphysique du quotidien à la métaphysique tout court en passant par la métaphore – toujours limpide, toujours surprenante – la poésie d’Henri Cole transmet au lecteur, lassé des exercices formels prescrits par la modernité, un sentiment de plénitude qu’il n’espérait plus éprouver. Le vent parle à la mauvaise herbe …