par Jérôme Duwa De quelle humanité « dégradée » nous parle Rainer Maria Rilke (1875-1926) dans ce poème de 1903 ? Comme l’indique son traducteur, l’auteur du Livre d’Heures est alors au milieu de sa vie et très éprouvé par son séjour dans la suffocante ville de Paris, où il subsiste grâce au soutien de Rodin. Dans …
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Rainer Maria Rilke : Poèmes épars
par Michéa Jacobi Stefan Zweig raconte dans Le Monde d’Hier qu’il fallait avoir vu avec quel soin Rainer Maria Rilke rangeait sa valise pour comprendre celui qu’il mettait à élaborer sa poésie. C’est à ce soin, à cette précaution infinis dans le choix de chaque mot et à ces appels incessants à une autre …
Rainer Maria Rilke : Les Poésies d’amour
par Gérard-Georges Lemaire Quoi de plus délicat à commenter que la poésie de Rilke ? Si elle est encore imprégnée par l’esprit du symbolisme et de la Jung Wien, elle y échappe pourtant. Elle est conçue dans une langue très pure et aussi utilise des formes novatrices. Mais elle n’est pas non plus novatrice, et …
Rainer Maria Rilke : Les Sonnets à Orphée, I-XXVI
Par Agnès Baillieu Les noms du poète et de son « traducteur » sont mis en valeur par l’encre rouge en couverture. Sur la page de garde, on pourrait bien ne voir qu’elle : « Écrits comme un tombeau pour Wera Ouckama Knoop » (la jeune fille était faite pour l’art, elle est morte. …