par Narciso Aksayam Marbrures belles, douces, rondes sous la main, comme galets roulés dans l’eau, soulevés dans la houle un élan de poésie, brisé sur les dunes, les brisants, les écumes morcelées, les écueils d’alphabet un élan ânonné en vers si courts, si heurtés d’angles raides, boiterie vulnérable, vulnéraire de nos plaies recousues, tissées, …
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Christine Lavant : Je veux partager le pain avec les fous
par Narciso Aksayam Cette adresse, de colère trempée, métal saisi, lancé en hymne au ciel, d’une blessure aux métaphores serrées, cette adresse à quel tu ? se creuse d’un Moi au verger nervalien de nombres. Un Seigneur – un Dieu ? – surnuméraire, elle l’écarte d’un revers à peine, sur d’autres chemins, détournés du Monde, entre …
Alain Hobé : Dans le silence et la contemplation de chien des pieux
par Narciso Aksayam Du corps. On connaît Alain Hobé. On a pu le lire déjà. Dans la revue Lignes on a pu l’entendre. On parlait de Sarkozy. On cherchait ce qu’est tenir parole1. On se dénudait dans la tâche de la littérature. On était gouverné. Et sa phrase impersonnelle et courte régnait. Si elle …
Xavier Evstigneeff : Ce Presque Là
par Narciso Aksayam Déjà Cécile Mainardi1, Maxime Actis, Patrice Luchet, Hugo Pernet, Vincent Lafaille… C’est avec Xavier Evstigneeff que Série Discrète avait ouvert son catalogue poétique dans notre bibliothèque intime, avec rabats en 170 g ivoire et reliure cousue-collée main. Entrée en douceur, avec les saveurs goûtées toutes de lenteurs des rencontres et des façonnages …
Jean-René Lassalle : Série Hombroïch
par Narciso Aksayam Jean-René Lassalle, qui avait clos, avec les triptyques de Triling, un passé de reliures chinoises dans le catalogue, aujourd’hui regrettablement occulté (Éthernellement ?), des éditions Cynthia 3000, dispense chez lnk un livret numéroté x 38 au format Italien réduit (A6 paysage, pour les connoysseurs), dont le jaune pâle enveloppe de radiance 16 pages …
François Zénone : La boîte d’air
par Narciso Aksayam Froids presque immobiles et ronds comme des cailloux rangés, seuls sur la page, poèmes denses. Six vers au plus sur l’ivoire doux d’un silence opaque. Phrases nominales, actions relatives, verbes adjacents. Quelque chose, épurée, s’égraine. Chapelet d’éloignement. Coffret absent qui dissimule pages, notes, mots, rixes, migraines, gémissements. Est-ce ainsi une forme ? …