Louis Dubost : Fin de saison

 
par Christophe Stolowicki

À défaut d’apprivoiser hors allégorie, aux confins d’ « incertitude », ce qui ne peu[t] se regarder en face ; devant l’inéluctable faisant pivoter syntaxique le rien cardinal, l’articulation de néant que la syntaxe envie (« n’envisage / rien / parce que rien / c’est nécessairement / ce qui va arriver ») ; de détachement lent vers à vers grenu, sédimentaire du vécu de toute sa saison, par politesse existentielle n’appesantissant pas son regard ; « le mot dans l’âme », de politesse ontologique égarant une consonne ; la métaphore pesée pourpensée creusant l’angoisse où les sens se dérobent quand « ça » assoit son soi ; l’allitération substantielle, la rime ascétiquement bannie, recroquevillé tout lyrisme, « béquille » de concepts nul caducée n’enroulant son « liseron » ; le même fluide noir accélérant l’expansion de l’univers et d’un précipité lumineux notre temps personnel, évidé d’étoiles l’ajour de nos jours – calleux d’avoir cultivé toute sa vie professionnelle les jardins du Portique tout en publiant au dé bleu ses pairs poètes, et les arpentant aux rayons encore hauts, Louis Dubost, ou le parfait honnête homme contemporain et homme loyal, se réservant un bon croissant d’horloge philosophe en poète où dissertent les philosophes.




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Le phare du cousseix
16 p., 7,00 €
couverture