Ted Berrigan : 5 nouveaux sonnets : un poème

 
par Gérard-Georges Lemaire

Des Sonnets de Ted Berrigan (1934-1983), publiés en 1964, Frank O’Hara avait déclaré que c’était une « pierre angulaire de la poésie moderne ». Je pense qu’il aurait pu le déclarer pour toute son œuvre. Berrigan, l’un des représentants les plus originaux de la New York School, a sans aucun doute été un auteur capable de métamorphoser l’esprit de la poésie américaine de l’après guerre (The Sonnets est son premier recueil). Sans puiser dans le répertoire de la Beat Generation (il a fréquenté ses auteurs) et sans avoir partie liée avec le Black Mountain College, il est parvenu à créer un art poétique en soi et pour soi avec ses sonnets, qui sont en partie narratifs, en partie ludiques, en partie introspectifs. C’est une curieuse panacée, mais qui existe en soi et pour soi avec sa drôlerie mais aussi sa beauté et son étrangeté. Berrigan a été un solitaire dans son écriture, mais un maître pour tous ceux qui ont pu le connaître et l’entendre réciter ses textes.




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Traduction de l’anglais (U.S.A.) par Martin Richet
Bulletin Jacataqua
8 p. au format PDF, hors commerce1
couverture

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