par Katy Rémy
32 poètes abordent le (H)or(s), allant du hors-champ au hors service. Plusieurs d’entre eux entretiennent avec d’autres arts, des relations intenses, comme S. Korvin et ses croquis de « la robe ». Le hors, c’est aussi la poète japonaise Takako Arai, ou Margaret Steffin traduite de l’allemand par M. Gondicas. A. Guillon-Lévy entre chez Vermeer ; Cummings traverse le champ poétique de S. Bouquet ; S. Durbec évoque I. Chtcheglov. Les entretiens et la rubrique rescensions (sic) ont une ampleur suffisante pour comprendre la démarche des auteurs. Nous aurions aimé découvrir davantage la démarche du photographe R. Lucas, et ses N & B ne sont peut-être pas assez contrastés. B. Machet, nous propose une lecture frontale, typographique, rare aujourd’hui. P. de Brancion le dit dans son éditorial « Il convient d’être hors champ pour conserver des zones d’ombres qui constituent notre liberté d’exister ».