par Marie-Florence Ehret
Modernité quotidienne, il y a des mots qui n’existaient pas hier, et des relents de poésie. D’ivre on devient saoul, on met des canettes à la mer.
On cherche une femme ou mille ou la sienne on hésite
ça joue sur les mots, ça ripe, ça rebondit, il y a des mots derrière les mots, de la musique, des vieilles chansons inconnues, oubliées. Des formules strictement canadiennes qu’on devine plus qu’on ne les comprend, des chansons quétaines et des chars, et des idiotismes
beautérange en fuck-me boot.
Il y a des filles et des yeux.
Et les mots jouent avec les sons, ou bien les sons avec les mots, on ne sait pas, et puis qu’importe ?
La caissière halète
(...)
l’emballeur athlète
chante sex Bomb
On ne peut pas toujours avoir ce que l’on veut – en anglais bien sûr. Je vous laisse traduire et mettre la mélodie !