Françoise Armengaud : Ce froissement d’ailes entre le tout et le rien

 
par Marie-Florence Ehret

À qui parle le poète ? Au lecteur ? À elle-même ? À un peintre ?
Goût des mots rares : musser, mémorante, élation...
Un au-delà du monde ordinaire, ainsi doublement évoqué, un « sillage ascensionnel (…) au relief des tes œuvres d’artiste ...»
La figure se précise, peintre sans doute qui « égrène(s) dans (t)ses mains l’or qui sert de parure aux collines ».
Un paysage apparaît : les « nuits du Lubéron constellées de myriades d’étoiles claires ».
L’approche se fait amoureuse, amante, dessine un visage, du bout des lèvres, du bout des doigts, du bout du désir. Paysage et figure ne font qu’un, Gordes, Sénanque, les yeux, les narines.
Se lève le chant. « Ta voix défroisse des aurores habitables ».
Bel hommage amoureux à la lumière du Lubéron et du Ventoux, dans cette jolie collection format enveloppe des éditions La Porte.




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La Porte
8 p., 5,00 €
couverture