Rehauts

 
par Tristan Hordé

Rehauts se termine toujours par « Lectures », chronique souvent tenue par Jacques Lèbre ; il y restitue ici la place particulière qu’occupe Robert Marteau (1925-2011) dans la poésie. Son œuvre repose sur « l’étonnement, la stupéfaction, l’émerveillement et le constat d’un non-savoir », ses sonnets sont « mémoire (d’Homère, d’Aristote, de Verlaine, d’André Chénier ou du tao...) sans quoi il n’y aurait ni vision ni écoute ». La revue s’ouvre toujours aussi sur une traduction, ici de l’allemand par M. Jacob et A. Villani (par ailleurs traducteurs de Peter Huchel), avec Erich Arendt (1903-1984) ; à lire les quelques poèmes offerts ici (dont un hommage à Marina Tsvétaïéva) on comprend mal qu’aucun de ses recueils ne soit disponible en français. Dans ce numéro illustré par les Ramures et diurnales de Gérard Titus-Carmel et d’extraits de Dessin bleu de Dominique De Beir, on lira aussi quelques aventures étranges d’un nommé Cook contées par Marie Étienne, des poèmes en prose ou en vers, de Camille Loivier, Ariane Dreyfus, Aude Chartier Vallart, Daniel Pozner, Jean-Patrice Courtois et Maurice Benhamou.




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Rehauts
N° 37
112 p., 13,00 €
couverture