Max Alhau : En bref et au jour le jour

 
par Marie-Florence Ehret

Un livre mince de la taille d’une enveloppe comme tous les livres de la collection « La Porte ». Des questions qui interrogent le monde, le temps, la mémoire, et ces choses qui font le monde, les arbres, les paysages, les pierres, les branches mortes.
Passé et avenir nous entourent, nous encadrent, et demeurent tandis que nous passons, fragiles et fugaces.
« Vivre à contre-jour comme on nage à contre-courant pour mieux se rapprocher de la source. »
Un désir de durer malgré tout : « Un sapin dans sa verdeur ignore le passage des saisons. Sois à son image, insoucieux et lucide. D’autres diront aveugle. »
Ou plutôt « semblable à l’éclair, à l’écho qui échappe à la durée. »
Présent, debout, veillant derrière ses lignes, l’auteur s’adresse directement, à l’impératif ou à l’interrogatif, au lecteur qui vient boire ses mots pour apaiser cette soif sans fin, impossible à tarir. Compagnon de silence et de rêve, il jalonne un chemin qui est le sien, et qu’il nous offre à partager.
« Peu importe que le silence te soit renvoyé, tu auras côtoyé l’infini et les réponses seront superflues. »
Lignes écrites entre le 24 novembre et le 11 février.




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La Porte
20 p., 5,00 €
couverture