Rehauts

 
par Tristan Hordé

La revue a transformé sa couverture, toujours sobre, avec un titre mieux en valeur, sans rien changer pour la diversité des contributeurs et la volonté, à côté d’écrivains reconnus comme Jean-Louis Giovannoni, de donner à découvrir. Ainsi le numéro s’ouvre sur des poèmes de Carol Snow, inconnue en français, traduite par Maïtreyi et Nicolas Pesquès : on aimerait lire l’ensemble du recueil (For) paru aux États-Unis en 2000. Le reste du sommaire est consacré à des écrivains de langue française. On lira un jour les calligrammes de Cécile Mainardi, chacun inscrit dans un coquetier, un autre jour les proses d’Étienne Faure qui s’organisent autour du motif du souvenir. On reconnaîtra, dans les noms d’animaux et l’insertion de citations dans les poèmes, la manière de Fabienne Raphoz, mais la forme est devenue plus elliptique. Beaucoup à lire encore de Sereine Berlottier à Jean-Paul Lerouge, et notamment l’étude précise par Philippe Boutibonnes des dessins de visages (quelques-uns sont reproduits) de Sarah Kofman, disparue en 1994 et dont on n’oublie pas les écrits. Quant à la lecture par Jacques Lèbre de Ainsi les jours, elle donne envie de lire le trop discret Jean-Luc Sarré.




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Rehauts
N° 35
112 p., 13,00 €
couverture