Jean-Marie Gleize : Le livre des cabanes

 
par Bertrand Verdier

Carnac, entre le 29 août et le 2 septembre 2015

Cher Denis,

Oui, à propos du livre de Jean-Marie, tu as bien raison :

Le livre joue du mélange, de l’alternance des proses et des séquences de vers ; de l’affrontement des proses poétiques et des proses de journal intime, presque fondues dans un temps, qui est le présent de l’infini infime, le présent simple qui paraît jeter souvent syntaxe, sens journalier, rythme froid de l’énoncé, dans un lit de rivière sans fond. Mais toute perte, hydrographique ou sémantique, suppose une résurgence, au moins son éventualité.
La certitude a réussi : rare maintien qui soulève ces textes si haut, qui fait des vers la variante sourde des lignes de la prose.

Écris-tu. As-tu remarqué que la dernière phrase du livre est : « Écrire est la seule arme contre la mort » ?

À bientôt,

Bertrand




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Seuil
« Fiction & Cie »
176 p., 16,50 €
couverture