Rehauts

 
par Tristan Hordé

L’intérêt d’une revue littéraire est de ne pas se limiter, au fil des livraisons, à la publication d’un groupe au nom d’une théorie de l’écriture : Rehauts échappe depuis plus de quinze ans à ce travers.

Le n° 33 paru au printemps s’ouvre sur des proses de Jacques Roubaud, variations sur la Genèse et sur la correspondance, et se ferme (avant une note de lecture de Jacques Lèbre) sur des poèmes de Mathieu Bénézet du début des années 1990. À côté d’autres poètes qu’on lit depuis plusieurs décennies (Guglielmi, Cliff, Clédat, par exemple), la revue donne aussi à découvrir des écrivains d’une génération nouvelle, comme Marie-louise Chapelle, Mathieu Nuss ou Thomas Demoulin. Les voix très variées sont accompagnées de dessins, cette fois de Max Weschler (né en 1925) présenté par Maurice Benhamou, et Ève Gramatzki (1935-2003) par Philippe Boutibonnes, chacun proposant avec finesse une lecture des dessins.




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N° 33
112 p., 13,00 €
couverture