Partitions. 19,5 x 29 cm, 144 reproductions couleur, pour un ouvrage du performeur-poète-plasticien qui pense le vivant et se déjoue de ce qui l’opprime. Ce livre rassemble la plupart des textes des performances de Julien Blaine. « Celui qui a sa langue dans sa bouche ne se perd jamais... » La performance, qu’il a abandonnée au milieu des années 2000, avec un texte inachevé sur le pourquoi de l’abandon et ses 150 PS. Tout ou presque est ici. Les déclaractions. La vocifération. L’appel au l’inge. Le chant du mollard. Chuter. Comment sortir la phrase de sa gangue ? On y retrouve la mémoire de ses poils, « la VUE » dans laquelle on entend « la vulve », la parabole de la toupie, les célèbres « & » et « U », l’« ECFRUITURE » et l’hymne à la planète terre. Et des photos, des images, des coloriages. Et l’éléphant fil rouge. Et bien sûr le savoureux « La langue n’a pas d’os ». On a dans les mains un collector, autant qu’un éclairage sur ce qui aura été ouï par l’auditoire, qui ce lit comme J.B. prononce, avec ses corrections manuelles, ses rajouts, ses ratures, ses crayonnages, des notes-indications. Ici, l’homme rend compte de la vie, de sa préoccupation de la vie, une vie faite de performances partout et tout le temps. « ÉCRIRE – DIRE   C’EST RELEVER ». Jean-Jacques Lebel ouvre le bal. « Le réel irrigue ce livre de part en part, atrocement. »

Ce petit nuage a l’air bête. Avec photographie et monochrome de l’auteur. Un ouvrage grand comme la main, qui se présente à l’italienne. Un texte amusant imprimé en gros caractères sur bristol épais. Un nuage qui change de face. Le tout, relié par de petits anneaux, ravira petits et grands qui le sont restés car Julien Blaine écrit aussi pour les enfants.

Pli âge. Dans un format de poche et carton rigide, un ouvrage précieux façonné par un éditeur irlandais. L’alphabet y va jusqu’à s’agglutiner juste avant la question finale. Ce Poëme amen âgé, a paru en 2016 dans le collectif BÉBÉ : Dis-moi, c’est quoi la poésie ?