Jean Azarel : Le ciel du dessous

 
par Christophe Stolowicki

Nadir du désir

En leurs pénultièmes dessous trois ciels, trois âges d’un « extradé du septième » quand s’obstruent les menstrues. À l’enseigne de la Boucherie littéraire, transpirant dès les premières phrases plus de tendresse que de tendreté, cloquent les astres sur le billot. « Le couchant […] rouge d’un crime inédit » tiré à des millions d’exemplaires, Sade se retourne dans le cénotaphe où il s’efface de dessus la surface de la terre ainsi que son nom de sadique en sadien, Restif bretonne en acadien. À l’enfant amoureux de cartes et d’estampes leur dessous truqué en ce siècle d’amiante, l’obscène en avant-scène rédime sa profération, de « crevasse à vidange » en « crapaud de rechange » les mots crèvent leur chape d’aplomb. Quand « la somme des ombres / pâture à ton poignet » à la belle fontaine d’une saignée d’agrément dans les jardins du coude, le dit incisant le vécu s’écoule vers à vers solides, nerveux, carrés d’escarres, incarnés comme un ongle, substantiels, sans ronds d’enjambement, la rime rare. Au bal du conte d’orgie levée une « opercule », poche à fiel lampée cul sec, tout en vieillissantes glaires et immondices à échappées de ciel.




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La Boucherie littéraire
64 p., 12,00 €
couverture