basse_déf_

 
par Bertrand Verdier

« la revue de poésie doit recéler en elle une sorte d’incandescence,
vivre au bord de l’implosion. »

Claude Royet-Journoud

Plus étoffée que L’in-plano, moins polychrome que R.R., deux fois plus grande que 4/5, idée générale ou t.a.a.t, d’un grammage inférieur à celui de tartine, basse_déf_, due à l’enthousiasmant collectif Bêta, compte une douzaine de feuilles volantes A4, polycopiées et glissées dans une autre feuille pliée en deux. Elle a résisté à la tentation du luxe indésempêtrable, auquel cédèrent, entre autres, andiamo, Avec ou Sans Toi, Axolotl, BoXon, Ceux qui nous chantent, Cornaway, Garocha, Internationale Surplace, Le Jardin Ouvrier, O.VE.C.M.O.N.A.P.U.R., Procès, …, où une, et jusqu’à deux, agrafes maintiennent ensemble les quelques pages.
Le nom basse_déf_, importé du lexique numérique, formalise ainsi, en les perpétuant, les modes de production (peu de pages, polycopiées) et de diffusion (Maxime Actis : « en déposer où on veut, les échanger facilement, les déposer dans les voitures à la vitre ouverte lors d’une balade », prix libre) de telles revues.




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basse_déf_
revue de poésie moinsvalue, du .txt au .bssdf
N° 1 et N° 2
Collectif Bêta
12 p., prix libre (prix indicatif : 1,50 €)
couverture