Paradoxes de l’avant-garde – La modernité artistique à l’épreuve de sa nationalisation

 
par Sébastien Goffinet

Les discours de réhabilitation des « pensées » d’extrême-droite vont souvent de pair avec un dénigrement de la gauche, de l’extrême-gauche et de l’anarchie de gauche. D’un volume qui ose écrire, p. 308, que « l’Action française plaît par ses pratiques qui lui confèrent un air rebelle avant-gardiste : le ton violent du journal, son insolence, brillante parfois, la provocation, l’agitation et le chahut dans la rue... Avant-gardiste, l’Action française le semble aussi par son idéologie », il n’y a rien à dire sinon qu’il pue1.




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Sous la direction de Thomas Hunkeler
Classiques Garnier
328 p., 36,00 €
couverture

1. On relira donc plutôt avec profit, ne serait-ce que pour la distinction entre avant-garde et modernité, Les cinq paradoxes de la modernité, d’Antoine Compagnon (Le Seuil).